Satoshi Kon, le réalisateur des films Paprika, Perfect Blue, Millenium Actress, Tokyo Godfathers et de la série animé Paranoia Agent, s’est éteint en août dernier des suites d’un cancer. Il travaillait encore sur un dernier film qui sera peut-être continué et sorti post-hume.
J’ai été choqué et très triste d’apprendre cette nouvelle. Quelqu’un avait posté ça sur Facebook. Je l’ai lu le matin avant d’aller travailler. Ça ma frappé.
Puis, le lendemain, j’ai lu sa dernière lettre. Juste avant de mourir, il a écrit une lettre que sa famille a publié sur son blogue. Quelqu’un sur internet l’a traduite. Ça m’a jeté à terre. J’ai pleuré un peu. Ce gars-là, c’était vraiment un génie. C’est un de mes réalisateurs préféré et ses films sont vraiment marquants. Paprika est dans mon top 4 des meilleurs films de tous les temps.
Après avoir lu sa dernière lettre, je me suis dit que la meilleure façon de célébrer sa carrière de génie serait de revoir tous ses films. Aujourd’hui, j’ai commencé avec le meilleur, Paprika.
Ça fait plusieurs fois que je le vois ce film-là. Je n’ai plus vraiment de surprise en l’écoutant. Seulement des souvenirs qui remontent, et le sentiment de revoir un film qui continu d’être aussi bon que la première fois.
La première fois que je l’ai vu, c’était au ciné-campus à l’université avec des amis. Durant tous le film, j’étais resté cloué sur mon siège, totalement hypnotisé et ébahit. La musique exaltante du film combinée aux scènes d’envols m’ont fait ressentir une sorte de liberté exubérante et infinie. Comparer cela aux immanquables scènes de vols aériens des films de Miyazaki (Spirited Away, Princess Mononoke, Castle in the sky, etc.), cela revient à comparer une petite balade en moto avec un saut en parachute! J’étais sorti de la salle béat d’admiration pour ce Satoshi Kon que je ne connaissais pas jusqu’alors, mais que j’avais déjà au sommet de ma liste de réalisateurs extraordinaires.
Récemment, en voyant le film Inception, je n’ai pas pu m’empêcher de le comparer à Paprika. C’est les même thème, le même genre d’effet spéciaux, le même genre d’ambiguïté dans le scénario. Par contre, là où Inception est un film de divertissement Hollywoodien avec des gros effets spéciaux, Paprika a une subtilité et un niveau de symbolisme beaucoup plus poussé, avec des tonnes de métaphores et de liens entre différents domaines scientifiques. Et je ne peux m’empêcher de penser que le réalisateur d’Inception a copié tout un paquet de trucs de Paprika. C’est flagrant!
Paprika a été le premier film que j’ai vu de Satoski Kon et le premier que j’ai écouté pour honorer sa mémoire. Je compte ré-écouter les autres que j’ai en ma possession (Tokyo Godfathers et Perfect Blue) et enfin écouter ses autres oeuvres que je n’ai pas encore vus.
Je vais essayer de venir écrire un petit quelque chose ici à chaque fois.
Mise à jour: J’ai continué d’écrire d’autres billets en écoutant ses films. Vous pouvez aller lire ça.
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