Lucky Star, Perfect Blue et Haruhi 2
Comme d’habitude, quand j’écoute des trucs, j’ai plein de choses à dire ensuite. Que voulez-vous, c’est dans ma nature d’étudiant de cinéma, habitué à tout analyser et à tout vouloir expliquer, discuter et commenter. J’espère que ça sera intéressant pour tout le monde. C’est juste que mon ancien blogue «animanarF» est mort et j’ai donc perdu cet endroit pour exposer mes pensées «profondes» (Deep Toughs!).
Lucky Star OVA
Je dois dire, Kyoto Animation continue de m’impressionner beaucoup. Ils osent faire des trucs que personnes n’oserait faire. C’est tellement original! Le début de l’OVA est montré du point de vue d’un chien, autant dans les plans de caméra que l’histoire elle-même. Ensuite, toute l’espèce de parodie de Cendrillon, c’était vraiment cool. Et la finale! Le segment du Lucky Channel était, comme à son habitude, un moment incroyable. Juste le fait d’intégrer des prises de vue réelles dans une émission d’animation est audacieux en partant (à part un peu dans Evangelion et dans FLCL, j’ai jamais vu ça!). Mais le fait d’amener les acteurs-doubleurs à jouer une parodie de leur propre rôle, à improviser les répliques et… à «s’amuser avec de l’eau», c’était carrément trop cool! Un épisode remplis de bonnes choses!
La mélancolie de Suzumiya Haruhi 2
Même chose pour la deuxième saison d’Haruhi. Ils ont décidé de jouer la carte des événements inter-temporels et j’adore ça (j’ai toujours un faible pour les voyages temporels). Et les fameux «Endless Eight» que tout le monde semble détester… Il fallait avoir du guts et de la confiance en maudit pour oser faire une chose pareil! Qui d’autre que Kyoto Animation aurait pu faire un tel exploit? C’est comme si, pour eux, les fans de l’émission était pris pour acquis. C’est comme s’ils n’aimaient pas leurs fans. C’est comme s’ils savaient que, peu importe les tortures mentales qu’ils pourraient leur faire, les fans allaient rester bien accrochés et leur pardonner. Bon, ça ne sera peut-être pas très bon pour les ventes de DVD après ça mais ce n’est pas grave. C’est drôle et j’ai adoré.
Ok ok, j’avoue que je me suis peut-être un peu ennuyé vers la fin et j’avoue que j’aurais probablement préféré si les variations d’un épisodes à l’autre étaient plus marquée. Mais pour faire un effet de boucle sans fin et pour montrer à quel point Nagato devait être vraiment désespérée après 595 années de toujours la même chose, c’était nécessaire. Sur ce point, c’est comme écouter un bon film expérimental pour un cours. C’est un peu plate mais il y a une raison derrière ça. L’auteur a un message à passer ou une émotion à faire ressentir. Et pour nous faire ressentir l’ennuie de Nagato, ça en prenait au moins 8, surtout pour nous rappeler que 8 est aussi le symbole de l’infini (horizontalement parlant bien sûr).
Perfect Blue
On lâche maintenant Kyo-Ani pour s’en aller vers quelque chose de beaucoup plus grave. J’ai écouté tantôt le film Perfect Blue de Satoshi Kon. Pour ceux qui ne savent pas, c’est le réalisateur de Paprika, un de mes films préférés. Alors que Paprika était sont dernier film, Perfect Blue est son premier. Je l’ai écouté parce que j’ai vraiment envie de voir tout ce que ce réalisateur a fait, parce qu’il est vraiment bon!
Ici aussi, on a un exemple de message à passer et d’émotion à faire ressentir. Il y a en effet des scènes assez crues et très violente de viols. Il ne s’agit jamais de la réalité, plutôt une actrice qui doit jouer une scène de viol, mais ça reste quand même des scènes qui ne sont pas très plaisantes à écouter. Mais c’était nécessaire! Pour bien nous faire comprendre la détresse du personnage, c’était nécessaire de bousculer les attentes du spectateur. Ce film n’est certainement pas un film de divertissement. Et de temps en temps, c’est bon de se faire rappeler que les films ne sont pas seulement des morceaux de divertissement mais bien des oeuvres d’art qui peuvent nous faire réfléchir.
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