Durant le temps de Noël, j’ai réfléchi…

On lit parfois des textes d’opinion dans des magazines ou dans des blogues où les auteurs expliquent pourquoi ils n’aiment pas la fête de Noël et pourquoi ça les déprime. Je me souviens, il y a quelques années, lorsque je lisais des textes comme ça, je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas pourquoi des gens pouvaient être aussi tristes et déprimés dans un moment aussi joyeux. Je pensais que c’était parce qu’ils étaient trop pessimistes ou parce qu’ils ne faisaient pas assez d’efforts.

Mais plus récemment, j’ai compris. J’ai compris que ce qu’ils n’aiment pas, ce n’est pas la fête de Noël en tant que telle, mais plutôt la décadence qu’elle entraîne chez les gens. Et maintenant, je suis un peu du même avis qu’eux. Je vois les gens qui dépensent des sommes importantes pour acheter des patentes plus ou moins utiles aux autres. Je vois des jeunes enfants qui reçoivent des cadeaux par poignée et qui ne semblent pas y prêter une grande attention. Je vois les gens qui courent dans les centres d’achats où tout le monde a l’air malcommode. Je me rappelle le Noël de l’année où je travaillais dans une boutique de jeux vidéo et où j’ai dû endurer la même musique de Noël pendant 2 mois.

J’ai donc compris pourquoi certaines personnes en sont arrivées à détester cette fête-là. Bon, là je dis ça, mais ça ne veut pas nécessairement dire que je déteste moi aussi. Au contraire, j’aime bien ce qu’elle symbolise et j’aime bien le fait qu’il s’agisse d’une occasion de voir toute la famille pour manger des bonnes choses que nos parents ou grands-parents ont pris le temps de cuisiner. J’ai eu ben du fun à déconner en famille, ça c’est sûr! Par contre, ce que je n’aime pas, c’est évidemment la nature commerciale de la chose.

Je ne comprends pas le plaisir de voir des enfants déballer des poignées de cadeaux avec un air de s’en foutre. Je ne comprends pas pourquoi les gens vont passer autant de temps dans les magasins au lieu d’aller dans leur famille pour fêter ou pour cuisiner.

Encore une fois, c’est le temps de l’année où je deviens un peu pessimisme quant à la vie humaine en général. Je repense à ce qu’un prof nous a un jour dit, comme quoi les statistiques disent que 70 à 80% des gens n’aiment pas leur job. Je pense à ça et je ne peux m’empêcher de m’imaginer qu’ils font cette job-là uniquement pour pouvoir se payer des trucs et s’acheter du bonheur fictif pour essayer finalement d’oublier le fait qu’ils n’aiment pas leur job. Au lieu de régler le problème à la source (en s’arrangeant pour aimer leur job et/ou en travaillant moins), ils travaillent plus pour se payer des «médicamments» à leur manque de motivation au travail.

Bref, j’ai passé un bon Noël en famille et avec ma blonde et je n’ai pas magasiné de cadeaux à personne. Et si l’on exclut les interminables séances de déballage de cadeaux, j’ai eu ben du fun à Noël, malgré mes quelques petites idées noires. Essayez ça l’an prochain. Allez voir des gens plus et achetez moins de cossins.


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Une réponse à “Durant le temps de Noël, j’ai réfléchi…”

  1. Avatar de Anonyme
    Anonyme

    J'aime assez votre analyse de la "chose", mais comme je l'ai déjà écrit dans un autre blog : hormis le fait que c'est un peu casse tête car je manque d'idée pour les cadeaux sinon c'est une belle fête de famille, il est vrai que c'est devenu très commercial (pourquoi alors autant de monde dans les magasins) ??? mais je pense que seules les familles dans le malheur et la maladie peuvent se plaindre pas les autres.
    Très souvent les gens râlent contre ces fêtes de fin d'années , pourquoi dans ce cas ne pas aller visiter les enfants malades dans les hôpitaux pour remettre un peu les pendules à l'heure . Quand on a la chance d'être tous en bonne santé, profitons de ces bons moments pour partager de la joie, pas spécialement des tonnes de cadeaux ni du caviar à manger. Personne ne nous oblige à adhérer à cette surconsommation, il suffit de le faire comprendre aux enfants.
    Sur la question du travail vous avez aussi raison (pour moi) lorsque je me suis mise à mi-temps je me suis fait la réflexion : les gens travaillent pour s'offrir ce dont ils pourraient largement se passer au lieu de profiter de leur enfants, de faire des bons petits plats et de préparer tranquillement les fêtes avec les moyens du bord ; les gens ne savent plus créer …… j'arrête là mon discours, y'en aurait trop à dire
    JOYEUSES FETES ET BONNE ANNEE
    Nelly

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