De nos jours, tout est trop beau. Tout est trop parfait. Je regarde des vieux films et je trouve ça intéressant de voir que, dans ce temps là, ils ne se cassaient pas la tête pour faire des trucs parfait. C’est un peu pour ça que, dans mes créations (films, flash, BD, etc), il y a beaucoup de grain dans l’image et de bruit indésirable dans le son (et les dessins sont laids parce que je ne me force pas). Je ne me casse pas trop la tête sur la qualité. L’important c’est ce qu’il y a à l’intérieur. C’est l’idée. À cause des limites technologiques de l’époque, le produit final était moins parfait, mais plus charmant.
Je viens de lire quelque chose qui résume très bien ma pensée. C’est une petite analyse à propos d’un album EP de Danger qui va sortir bientôt le premier février:: 07/17/2007 (c’est ça le nom de l’album). Vous pouvez lire le texte inspirant ici sur Nerd Music. En gros, c’est une louange des années 70-80, de l’idéologie punk, et de la faible qualité des copies qu’on pouvait avoir. J’adore!
Vous pouvez entendre la tune 4h30, toujours de Danger et tirée du même EP à venir, sur Tiny Cartridge où j’ai ramassé tout ce que je vous raconte ici. Allez y pour voir aussi un autre vidéo encore plus beau que celui-ci. Tout en pixels 16-bit et tout en beauté. En plus, la tune me fait penser aux tunes dans le film Labyrinthe (un film que j’aime beaucoup).
Au sujet de la faible qualité des images, J-L Godard disait:: «Rien ne sert d’avoir des images claires si les idées sont floues». En tout cas, j’aime beaucoup cette citation! Ça nous rappelle qu’on n’a pas besoin d’être trop perfectionniste dans l’enveloppe et qu’il faudrait plutôt se concentrer sur l’essentiel: le contenu.
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