Perception: Voir le beau côté en changeant son mental

Note de départ:: J’ai trouvé ce billet de blogue dans mes brouillons. Je l’ai écrit il y a environ 2 ans mais j’ai dû oublié de le publier. En le relisant aujourd’hui, je ne suis pas totalement d’accord avec tout ce que j’ai écris à l’époque (et aussi parce que c’est pas très bien écrit), mais je pense que ça vaut quand même la peine d’être publié aujourd’hui.


En fait, ce qui est intéressant, c’est que j’ai écris ça avant de rentrer dans mon bacc en cinéma et que je parle, sans le savoir, de trucs qu’on voit dans mes cours actuellement soit la réception des films, la cognition et la perception. Genre, comment notre état d’esprit influence l’écoute qu’on fait d’un film. Et j’ai écris tout ça sans le savoir. Hehe, je suis hot 🙂

Haïku::
Voir le beau côté,
ne pas éviter le plate
de la culture pop.

En écoutant le podcast d’une conférence, ça m’a fait penser à quelque chose et j’ai envie de mettre ça par écrit.

Il y a quelque chose que je trouve fascinant à propos de l’art et des différents médium. Là je parle de choses très générale. Ça peut-être de la musique, de la télé, de la peinture. Disons tout ce qu’on peut rassembler dans l’art et la culture populaire.

Ce qu’on se rend compte, c’est que certaines choses insignifiantes peuvent devenir très intéressante si on leur accorde beaucoup d’attention. Prennons l’exemple de la télé réalité. On prend des gens normaux et on leur donne de l’attention. Soudainement, ils se mettent à agir différemment. Je parle ici de comment les gens réagissent lorsqu’ils sentent l’attention portée sur eux.

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Si on prend l’exemple de moi, je suis quelqu’un qui peut être très gêné et réservé. Mais si on me donne de l’attention, je peux devenir complètement fou et sortir toutes les choses crazy qui me passent par la tête. J’agis différemment selon le contexte, genre si je devient à l’aise et si on me trouve drôle.

Maintenant, si on prend un artiste qui fait de la musique moderne composé majoritairement de bruit. Genre John Cage qui fait des compositions avec des trucs très ordinaires. Le fait qu’un artiste prenne cet «ordinaire» et le rende extraordinaire, en le mettant sur un CD par exemple. Parce que le public tient le grand bout. C’est précisément le fait que les gens s’attendent à ce que de la musique sorte d’un CD qui fait que les bruits de M. Cage sont considéré comme de la musique. Prendre quelque chose d’ordinaire, le mettre sous un projecteur, lui donner beaucoup d’attention et ça devient extraordinaire.

Ça c’est une idée que j’avais mais que je n’avais jamais vraiment concrétisé avant aujourd’hui quand j’ai entendu la conférence.

Sérieux, je trouve ça fascinant. Une personne ordinaire qui se met à agir différemment lorsqu’on lui donne de l’attention. Une chose ordinaire qui devient extraordinaire parce que quelqu’un l’a mis sous la lumière en disant «regardez! N’est-ce pas quelque chose de hot?». Mais j’aimerais apporter une extention de mon propre crue à cette théorie.

Voyez-vous, je suis quelqu’un qui apprécit la pop culture comme 99% des gens en gérénal. Je parle ici de tout tout tout ce qui nous fournis une source d’information. Et je ne parle pas d’informations dans le sens «le bulletin de nouvelle». Je parle de divertissement. Et dans divertissement, j’inclus les beaux art autant que les romans, le cinéma d’auteur autant que les animes ou la radio. Tout!

Sauf que, comme tout divertissement, chacun a ses préférences. Juste pour la musique, certaines vont aimer le classique, d’autre le jazz, le techno trash ou le heavy metal. Et dans la catégorie des «images qui bougent» certains vont préférer la téléréalité, les films d’amour, les animes japonais ou les dessins animés fait par ordinateur. Différentes catégories pour plaire aux différents types de personnes.

Hum… où est-ce que je voulais en venir déjà? Ah oui!

Donc dans tout ce que j’appelle «l’art et la culture pop», il y a des trucs qui ont différents niveaux de qualité. Par exemple, des films avec une meilleure histoire que d’autres. Et il y a aussi toutes ces catégories qui forment des barrières. Genre ceux qui n’aiment pas les films d’amour ou ceux qui détestent les émissions de télé-réalité.

Mais moi je dis, tout est une question de préjugés. Je m’explique. Et je vais m’expliquer avec un exemple concret qui m’arrive constemment::
Un ami veut me parler d’un nouvel anime. Il m’en parle et même s’il me dit que c’est super bon, je ne suis pas convaincu. Il me parle alors de ce qui fait que c’est bon, me décrit l’histoire et les personnages. Mais je ne suis pas convaincu encore. Il me montre un extrait, me montre l’opening, me montre un épisode entier. Mais pour une raison plus forte que moi, contre ma volonté, je reste sur la défensive et je continue de trouver ça poche.

J’ai aucune idée de pourquoi ça fait ça et j’ai aucune idée de comment y remédier. Mais j’ai quelques éléments de réponse. J’ai par exemple remarqué que quand je commencer à être dans cet état, n’essayez pas de me faire changer d’avis, je vais rester bucké. Il faut que ça vienne de moi. Il faut que je me convainque moi-même que ce n’est pas poche finalement.

J’en arrive à un exemple précis. Depuis quelques mois, j’écoute tranquillement pas vite la série Pita Ten. C’est un anime et je vais prochainement en faire la critique exaustive. Sachez pour l’instant juste que c’est pas très bon comme anime, plutôt enfantin.

… heille pendant que j’y pense, la phrase précédente serait EXACTEMENT ce qu’il faudrait me dire pour me convaincre de l’écouter. Me dire «c’est poche, c’est bébé et tu n’aimeras pas ça!». Pourquoi suis-je aussi mazo?

Bon, revenons au sujet. En faisant ma critique de Pita Ten pour mon site, j’ai réécouté quelques bouts d’épisodes pour me remettre dedans. Ce qui est particulièrement étrange c’est que, en regardant les épisodes que j’avais noté comme étant «plate» ou «très plate», j’ai eut envis de défaire mon jugement. De changer la note. Je me disais «comment j’ai pu qualifier ça de SUPER PLATE ?!? C’est pas si pire que ça! C’est même plutôt comique! Je retrouve même un peu l’esprit de Di Gi Charat!» (c’est normal, c’est le même studio).

MAIS NARF, OÙ VEUX-TU EN VENIR BATARD?!?

Ce que j’essaye de dire c’est que dépendant de notre état d’esprit, même le truc le plus mauvais et insipide peut devenir super bon. C’est comme ceux qui trippent sur les films de Godzilla. Tsé, soyons honnête, c’est pas des très bons film. Mais si on les regardent avec des amis, pour rire, ça devient très bon.

Tout est une question de point de vu. Pour les épisodes de Pita Ten que j’ai trouvé plate, probablement que j’essayais de trop les prendre au sérieux. Au contraire, quand je les ai réécouté, je me disait «oh! Cette scène que je croyais être sérieuse et triste est en fait une grosse farce!». Soudainement, c’est devenu bon parce que je ne le prennait pas au sérieux.

Conclusion, je pense sincèrement que tout et n’importe quoi peut devenir bon. Il faut juste se mettre dans le mood. Ne pas être sur la défensive. Ainsi, au lieu de ne voir que les trucs poches, notre oeil ne verra que les points positifs. Et l’expérience devient alors beaucoup mieux.

J’ai longtemps appliqué cette règle en musique. Ceux qui me connaissent le savent : je suis capable d’écouter n’importe quoi et de trouver ça bon. Et quand je dis n’importe quoi, je veux dire N’IMPORTE QUOI. Je mets tout le monde au défi de me faire écouter de la musique que je n’aimerai pas.

J’ai décidé qu’à partir de maintenant, j’allais être ouvert d’esprit et positif. Je vais détecter les points positifs et oublier les points négatifs. Voir le bon côté des choses. J’étais comme ça avant mais je semble l’avoir perdu avec le temps. Il est temps pour moi de devenir une meilleure personne!

Hum… évidement ça a un net désavantage. Je n’aurais plus de temps libre puisque je ne serais plus capable de faire des choix dans les émissions que j’écoute. Ouch. Et c’est sans compter que je risque de perdre toute crédibilité parmis mes lecteurs.

Bof… c’est pas comme si narF était une source crédible en partant.

Alors le mot de la fin c’est de vous laisser porter dans un élan de positivisme et d’optimiste, de voir le bon côté des choses et de faire l’effort d’apprécier des choses que vous trouviez plate auparavant. Le monde sera plus joli ainsi.

YAHOY!!!

Le

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2 réponses à “Perception: Voir le beau côté en changeant son mental”

  1. Avatar de narF

    Non non non! Certainement pas! C'est «yahoy!». C'est une contraction de «yahoo!» et de «ahoy!».

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