Bonjour bibitte. Qu’est-ce que tu fais là?
Qu’est-ce que tu veux, bibitte? Pourquoi tu reste dans les coins sombres? T’es pas supposé être genre un papillon? Genre une belle bibitte pleine de couleur? Reste pas dans le fond, viens-t’en!
Oh… euh, ben finalement j’ai changé d’idée. Je veux pu vraiment te voir. Tu me fais mal bibitte. Je suis malade et tu ne m’aide pas. Je pense que ma grippe de la semaine passée n’est pas guérie à cause de toi. Tu ne vois pas que je ne suis pas dans mon assiette? Tu ne vois pas, bibitte, que je ne file pas? As-tu songé, bibitte, que c’était peut-être de ta faute?
Et en plus, ça fait longtemps que t’es là! Je pense que je t’ai assez vu. Ça fait des semaines que tu restes là. On pourrait presque croire que tu es une grosse bibitte paresseuse qui ne veut pas être délogée! Tu commences à me fatiguer. Tsé, c’est pas que je suis écoeuré de te voir, mais… ouais, peut-être un peu finalement.
Je vais me fâcher là. Je vais exploser là, bibitte! Je pourrais t’écraser! Je te menace! Est-ce que je te fais peur? Est-ce que tu sais ce que c’est la peur? Non? Tu n’as pas d’émotion? Ouais, je peux comprendre ça. Tu es genre immatérielle après tout…
Oh, regarde moi pas de même! T’as beau être une belle bibitte, tu m’empêche de penser. J’ai d’autres choses à faire que de me concentrer sur toi. Tu m’empêche de travailler. T’es comme les bibittes dans les films, qui aspirent l’énergie. Tu es comme un metroid! Tu es comme un zombie qui se nourrit de l’essence des gens. Te rends-tu compte que tu es un monstre? T’as beau être une belle bibitte, tu es machiavélique à l’intérieur, hein? Avoue!
Suffit! Là je m’en vais et je compte bien que tu me fiches la paix. La vie continue pareil. Tu ne peux rien y changer, je ne peux rien y changer.
Et d’ailleurs, je connais un très bon moyen de me débarasser de toi, bibitte. Bon, c’est vrai, ce moyen est un peu compliqué. Il est loin et me téléporter jusque là me donnerait beaucoup trop soif. Faque en attendant, je t’endure mais j’essaye de t’ignorer.
« Baby baboon! Baby baboon! ». Si je chante fort, j’arrive à ne plus t’entendre, à ne plus te voir. Tsé bibitte, tu l’as bien cherché! Bon, qu’est-ce que je pourrais chanter d’autre maintenant?
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