Inspirants partis.
Il faut de l’inovation
sinon gare au crash.
Il y a longtemps, très longtemps, dans les années 80, l’industrie des jeux vidéos s’est mises à aller mal. Trop de consoles bizarres et une surabondance de jeux médiocres ont fini par blazer les consommateurs. C’était l’époque des Ataris, Commodores, Colecovision et autre consoles bizarres. À cette époque, le milieu des jeux s’en allait vers le même problème que le milieu du cinéma au début du siècle. Un crash.
J’ai trop oublié de bouts de mon cours d’histoire du cinéma pour me rappeler de ce qui a sauvé les films. Mais je sais parfaitement bien ce qui a sauvé les jeux vidéo en 1986 :: c’est Nintendo!
À l’époque, Nintendo fabriquait des jouets pour enfants, des bebelles et gadgets originaux comme des mains extensibles, des cowboys mous, des aspirateus télécommandés. Mais ils voyait le revirement de la situation. D’un côté ils constataient que le marché des jeux électroniques devenait big mais de l’autre, ils voyaient que les gens étaient déjà blasés de jouer à Pong. Alors ils ont lancé le NES, le « vieux Nintendo » en incluant un robot jouet et un fusil à lumière. Ils ont donné aux gens ce que les gens voulaient, c’est à dire de la couleurs, des images joyeuses et des univers amusants. Et le NES a donc battu tout le monde, s’est hissé au sommet des palmarès de ventes et, du moins au Japon, n’a jamais su combler la demande.
Retour en 2004, Nintendo constate que les ventes de consoles baissent encore. Qu’on s’en va vers un autre crash. Alors ils lancent le DS et la Wii et reprennent leur position de leader. Ce qu’on constate, c’est que le domaine des jeux vidéos a besoin d’être constamment remis en question, d’être ébranlé et transformé. Les gens veulent être épatés et quand ils le sont, ceux qui ont eut assez d’originalité de faire exploser le moule remonte en tête.
Comparons ça aux élections. Si on regarde les résultats en ce moment, on a droit à un gros bordel. Visiblement, les gens ont été complètement blasés durant la campagne. Et peut-on vraiment dire qu’on a eut droit à une vraie campagne? À des vrais débats? Non. On ne nous a servi que des attaques bêtes sur des mots mal utilisés ou des citations qui ont l’air étranges lorsque prises hors de leur contexte. Ce n’était plus constructif, c’était destructif. On attaque les autres partis parce qu’on ne sait pas quoi dire pour se remonter soi-même.
En 2004, Nintendo a vu que $ony et Micro$oft étaient en train de préparer des gros chevaux de batailles à gros budget. Et ces gros budgets servent surtout à essayer de frapper l’autre là où ça fait mal. Mais ils ont oublié le plus important : le fun! Nintendo a fait une console qui est l’fun malgré le fait qu’elle ne soit pas un monstre de puissance. Et les gens se l’arrachent.
Peut-on espérer qu’un parti politique fasse la même chose au Québec? Est-ce qu’un jour, un parti saura trouver quelque chose d’inspirant et se hissera en tête en ramenant le fun (volonté, conviction, l’inspiration) dans le milieu?
Ces élections ont été plate, ont coûté cher et n’ont réussit qu’à produire un moton de partis qui vont se chamailler pendant un an ou deux avant d’exploser sans n’avoir provoqué le moindre avancement.
Il faudrait que Nintendo se présente aux élections…
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