Ces derniers temps, j’ai beaucoup appris sur l’estime de soi. De par mes lectures et mes rencontres avec ma psy et mes discussions avec mes proches, j’ai appris sur comment ma tête marche. Je suis mieux outillé pour détecter quand je feel pas alors qu’avant je m’en rendais pas vraiment compte. Je réussi pas mal mieux à me calmer quand j’ai des petits moments anxieux. Je contrôle mieux mon sommeil. Je suis pas mal meilleur pour parler de moi ou demander quand j’ai besoin d’aide.
Donc on pourrait penser que tout va bien, non?
Bah…. ouais? J’imagine? Sauf que ça feel pas comme ça. J’ai encore des questions.
Genre… c’est quoi la prochaine étape? Qu’est-ce qu’on fait une fois qu’on a appris tout ça? Quand est-ce qu’on est « guérit »?
J’ai l’impression que depuis que j’ai commencé à apprendre tout ça, à chaque fois qu’on me pose la question « comment ça va », j’ai envie de répondre « c’est compliqué » ou « ça dépend ». C’est à partir de quand que je vais pouvoir commencer à répondre oui sans que ce soit le oui de conventions.
Genre, est-ce que j’étais comme ça avant? À toujours me remettre en question? Ou est-ce que c’est quelque chose qui vient avec l’âge? Je sais pas si c’est juste que je me rappelle mal, mais je ne pense pas que j’étais comme ça avant. Genre d’avoir des journées où je feel vraiment déprimé pour aucune raison et que je sais pas quoi faire. Est-ce que ça m’arrivait avant?
…
hmmm…… Bon là maintenant que j’y pense, oui, ça m’arrivait. C’est pas vraiment nouveau. C’est juste qu’à l’époque, je savais pas vraiment comment appeler ça, ni quoi faire pour que ça arrête. Alors je l’ignorait. Maintenant j’ai des trucs. C’est pas parfait mais j’ai des trucs.
Donc à partir de quand est-ce qu’on peut arrêter de toujours avoir qqc de triste/difficile à raconter sur soi? À partir de quand est-ce qu’on sait qu’on va mieux?
En fait, j’ai l’impression que la réponse à ça c’est: quand on arrête de faire trop d’introspection et qu’on commence à pouvoir s’intéresser aux autres. À leur demander, eux, comment il vont. En tout cas, c’est une piste. La fille du livre que j’ai lu en fin de semaine arrive à cette conclusion et ça me fait réfléchir. (le livre = My Solo Exchange Diary vol.2, de Nagata Kabi, la suite de My Lesbian Experience With Loneliness). Dans le livre, elle fait beaucoup d’introspection et nous partage ce qu’elle fait pour s’en sortir. Et elle pense que la raison de son mal de vivre c’est qu’elle a trop de misère à connecter avec les autres. Et donc elle s’essaye à ça, à leur demander comment ils vont, à s’intéresser à eux.
Ça je le fait un peu, mais peut-être pas encore assez.
Sortir de ma tête et aller voir les gens. Leur demander eux comment ils vont, pas juste comme porte d’entrée pour ensuite parler de mes histoires à moi. Faire un peu moins d’introspection. Je sors vraiment pas souvent avec mes amis. C’est peut-être ça la prochaine étape que je dois travailler?
Ça pourrait être mon objectif pour les prochaines semaines. Mon objectif S.M.A.R.T. comme on fait à la job! On verra ce que ça donne.
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