Je viens de terminer de lire le 2ème livre d’une série que m’a prêté ma cousine vla full longtemps 10 mois en fait. J’avais lu le premier pendant mes vacances d’hivers en janvier et là j’ai fini le 2ème. Pas que je lise lent. C’est juste que je voulais finir le Hitch Hiker’s Guide To The Galaxie avant et j’ai oublié. Je me suis mis au 2ème la semaine passée, pour mon grand plaisir.
C’est une trilogie et le 3ème est sortis tout récemment en français :
- Le chant du Rosignol
- Les neiges de l’exil.
- La clarté de la lune
Derrière ces titres un peu ennuyeux et poétique cheap se cache des livres merveilleux! L’histoire se passe genre dans le japon féodale. Mais les lieux, l’époque, la carte du continent et les personnages sont entièrement fictifs.
On y suit l’histoire de 2 personnages qui sont dans univers différents : Kaede et Takeo. Tellement différents qu’ils se voient à peine dans les romans. Tellement différents que l’histoire nous est raconté, en alternance dans les chapitres, à la première personne (je) pour Takeo et à la troisième (elle) pour Kaede. C’est un peu mélangeant au début mais on s’y fait rapidement.
Une des choses que j’ai trouvé particulièrement intéressante c’est qu’on y parle beaucoup de l’aristocracie, l’univers de Kaede. Vous rappellez-vous avoir lu des trucs dans votre jeunesse sur la fameuse cérémonie du thé? Ben là on en voit une pour vrai (ben genre) et c’est beaucoup moins quétaine et beaucoup plus complexe. Avec un protocole méga tellement strict qui peut vous couvrir de honte si vous regardez croche, ça rend le simple fait de «boire du thé» vraiment complexe. Et comme des décisions politiques en dépendent souvent (parce qu’on boit le thé avec les alliés potentiels, en essayant de se montrer plus fort qu’on l’est vraiment), ben il faut faire très attention.
Cette complexité amène par contre un petit point négatif. Il y a en effet une quantité relativement importante de personnages. Et évidemment, ils ont tous des noms japonnais ce qui n’est pas évident à mémoriser pour le pauvre lecteur. Pour contrer la situation, il y a un genre de lexique à la fin avec les noms des lieux et des personnages avec leur relation entre eux (exemple : Shigeru, père adoptif de Takeo). Il faut juste y penser d’aller voir dans ce « lexique ». Moi je ne l’avais pas vu parce qu’il est à la fin……
Ah et une autre raison de pourquoi c’est bon : il y a des ninjas dedans! Des vrais de vrais ninjas véridique à mille lieux de Naruto et autres conneries du genre. Malgré tout, pas une fois vous n’allez voir le mot ninja. L’auteure a en effet été bien maligne de ne pas provoquer dès le départ des idées préconçues dans la tête du lecteur. C’est amené subtilement et d’une manière absolument crédible.
C’est d’ailleurs un des points qui rendent ce livre super bon : le soucis du détail. Même si c’est une histoire fictive dans un univers fictif avec une petite touche d’éléments fantastiques, tout est amené d’une manière entièrement crédible. C’est là tout le charme du Clan des Otoris.
Leave a Reply