narF parle de parler (hein?)

Haïku::
Les paroles s’envolent
y’a que les écrits qui restent.
(et autres avantages)

Cette semaine, j’ai discuté de discution. J’ai parlé de parler. Tsé genre…. parler de communication.

À Otakuthon en fin de semaine passée, j’ai eut la chance de rencontrer des fans de trucs japonnais, particulièrement d’anime. Et alors que je m’attendais à pouvoir avoir des discutions intéressantes avec d’autres fans de mes animes préférés, j’ai été surpris de constater le très bas niveau de discution globale.

Était-ce de ma faute? Suis-je un calatyseur de discutions faibles? N’empêches, les discutions qu’on entendait était souvent du niveau :

-Telle série est super bonne!
-Non elle est super mauvaise!
-Non elle est bonne et si tu l’aime pas, c’est que tu es une patate!

Ou quelque chose dans le genre.

Et je ne dis pas que j’étais imunisé contre la maladie de l’argumentation poche. Mon meilleur exemple est ma très surpuissante discution concernant Uta~Kata. Moi et Arnaud avons essayé de convaincre Hug3 que c’était bon en utilisant un seul argument qui, lorsque répété plusieurs fois, avait le seul avantage de possiblement causé un lavage de cerveau :: «UtaKata c’est bon parce que c’est super bon». Wow, quel argument qui tue! Ça mérite un 10/10 pour la surpuissance!

Ce qui est domage, c’est que ce n’est pas la première fois que je fais ça. Ceux qui me connaissent le savent :: un narF qui parle est un narF hyperactif! Mon farfadet de cerveau, Mébanitt, s’emballe et me fait dire un million d’affaires à la vitesse de la lumière. Et tant pis pour l’argumentation.

Devant un tel problème, une seule solution s’impose. S’assoire, ouvrir un ordi et mettre ma pensée par écrit. Ça peut être dans un forum de discution, dans un courriel, dans mon blogue ou sur mon site (mes critiques d’animes par exemple). En prenant la peine d’écrire tranquillement, ça me permet de tout organiser dans ma tête et de sortir des vrais arguments.

Bon évidemment, ça ne règle pas le problème complètement. C’est que, avec ma mémoire trou noir, c’est sitôt écrit, sitôt oublié. Foutu! Parce que sans ce détail, je me serait souvenu que, par exemple, Uta~Kata c’était bon à cause des métaphores et de toute la profondeur du scénario derrière des situations qui semblent annodines. Mais l’autre jour, tout ce que j’arrivais à me rapeller c’est que c’était bon. Il aurait fallu que je m’arrête 2 secondes pour réfléchir.
Sauf qu’Otakuthon était pour moi trop remplis de trucs qui attiraient mon attention, de stimuli diversifiés.

(Et voilà, narF se remet dans la poésie de fond de cave. Il est vraiment temps que j’aille dormir.)


Le

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Une réponse à “narF parle de parler (hein?)”

  1. Avatar de narF

    Si cette entrée vous a semblé étrange et passablement ennuyeuse, il faut se remettre dans le contexte que j’essayais par tout les moyens à ma disposition de me changer les idées suites à quelques événements traumatisants…

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