J’ai beaucoup d’amis qui travaillent de près ou de loin dans l’industrie des jeux vidéos, soit comme testeurs ou modélistes 3D. À Montréal, on est très chanceux d’avoir autant de personnes et de créateurs intéressés dans ce domaine. Ce qu’on oublie parfois, c’est que ce domaine n’est pas apparu ici tout seul. Il a été encouragé::
À l’époque, tout avait commencé par la volonté de Bernard Landry de diversifier l’économie du Québec. Le futur premier ministre voulait s’assurer que le Québec se dirige vers des secteurs «à haute valeur ajoutée», comme celle des nouvelles technologies, dans le cadre d’une stratégie globale d’augmenter la valeur ajoutée des heures travaillées au Québec, dans des secteurs plus porteurs que le textile ou la fabrication de souliers. C’est dans le cadre de cette réflexion, et d’une visite faite aux frères Guillemot, les patrons d’Ubisoft en France, que Bernard Landry comprendra l’intérêt du Québec à investir dans l’industrie du jeu vidéo. (source)
Les résultats sont bien connus. Ubisoft est venu ici, suivit par EA, Activision, A2M, etc. Les jeux faits à Montréal sont de bonnes qualités. Les médias ici n’arrêtent pas d’en parler.
Si la consécration de l’industrie doit venir de l’étranger, il faut se tourner vers le Japon pour voir le chemin accompli par le Québec. En mars 2008, le magazine japonais Famitsu, la référence dans l’industrie au Japon, avait qualifié le Québec de «paradis pour le développement des jeux vidéo». (idem)
Si le sujet vous intéresse, je vous suggère de lire l’article entier:: Bernard Landry, père de l’industrie du jeu vidéo au Québec.
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